Mémoire post-mortem (2004)

Publié le par DFA




Ce jour où je suis né s'efface pour ressurgir dans un an,
Ma longue vie désormais se concentre dans cet instant.

J'ai grandi c'est la vie.
Mon rire résonne dans les couloirs,
Mon rire vibre encore dans leurs mémoires.
J'ai compris le monde comme j'en avais envie.

J'ai évolué dans mon corps, j'ai grandi dans mon esprit,
J'ai découvert l'amour et le désespoir.
Mon coeur, ma vie se déchirent de ne plus y croire.
L'âge de la découverte est fini.

J'ai apprivoisé la vie l'espoir revenu,
Cet instant devrait durer toujours.
L'histoire recommence mais la vie continue,
Je ne serais pas oublié grâce à l'Amour.

Sans la mort pas de vie. Plus de vie, plus de mors.
Le contrat avec mon coeur arrive à échéance,
Tout ne sera bientôt plus que décadence.
Je vais trouver la paix.

Pas encore : je ne serais jamais tout à fait mort...





Ce poème est aussi un devoit de français. En 1ère cette fois. Il est beaucoup plus abouti et m'avait valu un plus qu'honorable 18/20 à l'époque !
J'avoue être très fière du premier vers de la quatrième strophe...

Publié dans Poésie

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